L'UDR a reçu Pierre Gattaz pour présenter sa révolution fiscale
Mardi soir, à Paris, près de 200 participants étaient réunis à l’Espace Cléry pour assister à l’Acte II du Grand Forum des Libertés, organisé par le groupe parlementaire de l’Union des Droites pour la République (UDR) et consacré à un thème central pour l’avenir de notre pays : la révolution fiscale.
À cette occasion, Pierre Gattaz, ancien président du MEDEF, a pris la parole comme invité d’honneur. Son intervention, saluée par l’ensemble des participants, a confirmé la pertinence du cap fixé par l’UDR :
« Le travail en France doit payer. L’ascenseur social ne marche plus : le gars qui est au SMIC le reste toute sa vie. Je suis donc entièrement d’accord avec votre triptyque "Libérer, simplifier, alléger" ! Je me retrouve beaucoup dans vos propositions ! »
Nous avions également la chance de recevoir des intervenants de grande qualité, venus enrichir nos travaux de leur expertise et de leur engagement :
- Amir Reza-Tofighi, président de la CPME,
- Benoît Perrin, directeur de Contribuables Associés,
- Marc de Basquiat, économiste, président de l’AIRE,
- Jean-Philippe Delsol, président de l’IREF,
- Frédéric Douet, professeur de droit fiscal,
- Olivier Babeau, président de l’Institut Sapiens.
Leurs interventions lucides et stimulantes ont renforcé notre conviction : notre projet fiscal répond à une attente profonde dans le pays.
Ce colloque fut l’occasion pour l’UDR de présenter un plan global et financé de transformation fiscale, bâti autour de principes simples : récompenser le travail, encourager la production, et libérer la transmission.
Parmi les mesures proposées :
- Suppression de la CSG et de la CRDS sur les salaires : un 13ᵉ mois net garanti pour tous les salariés, sans hausse du coût du travail pour les entreprises.
- Baisse de l’impôt sur le revenu : trois taux justes et lisibles – 0 %, 5 % et 20 %, au lieu de cinq tranches jusqu’à 45 % aujourd’hui.
- Suppression des impôts de production (CVAE, C3S, taxe sur les salaires) : un levier immédiat pour relancer l’investissement et l’emploi.
- Fin des droits de donation et de succession en ligne directe jusqu’à 1 million d’euros par enfant ou petit-enfant : un acte fort de justice intergénérationnelle.
- Exonération des plus-values immobilières après 10 ans de détention, contre 30 aujourd’hui : un choc pour fluidifier le marché du logement.
- Suppression de l’IFI, impôt injuste qui pénalise l’investissement national.
Ces réformes seront intégralement financées par un plan sérieux d’économies publiques, déjà chiffré : 120 milliards d’euros par an via le plan de simplification présenté en janvier (Acte I), auxquels s’ajoutent 80 milliards d’euros d’économies supplémentaires identifiées dans l’Acte II, en réduisant les dépenses inefficaces, les gaspillages, et certaines aides mal ciblées. Soit 200 milliards d’euros pour baisser les impôts, réduire le déficit et relancer notre économie.
Vous pouvez retrouver l’intégralité de ces propositions dans le livret de la révolution fiscale à télécharger ici.
À l’UDR, nous ne voulons pas seulement commenter les crises : nous voulons préparer l’alternance et reconstruire.